Université populaire : les jeunes ont la parole

J’entends beaucoup dire que les jeunes doivent faire quelque chose; mais c’est tout le monde qui doit faire quelque chose.

Le traitement médiatique sur les jeunes, c’est de dire soit qu’ils sont des casseurs, soit qu’ils ne font rien; on dit soit que les causes pour lesquelles ils s engagent ne sont pas bonnes, soit qu’ils ne s engagent pas. Greta Thunberg, c’est un exemple flagrant de comment on présente les jeunes : c’est incroyable tout ce qu’elle s’est pris dans la tête; sans doute que, qui plus est, si elle avait été un garçon, on ne l’aurait pas décriée de manière aussi virulente.

Dire que la jeunesse est pessimiste, c’est du pessimisme.

On ne nous donne pas assez les clés pour montrer que les jeunes s engagent.
J’ai vu beaucoup de burn out militant, ça refroidit ; quand on sème quelque chose dans l éducation, on sait qu’on ne doit pas attendre un résultat de suite, que peut être un jour ça viendra, ou pas; par contre, quand il y a un souci, on le voit direct, et c’est violent.

On est tous différents mais on ne doit pas pour autant être traités de manière différente.
On peut tout dire, à condition que ce soit dit de manière respectueuse, en prenant l autre en considération.

Ce que je veux vous dire, c’est qu’il faut croire en ses rêves; quand vous serez dans du bas, parce qu’il y a toujours des moments difficiles, faudra persévérer pour pouvoir remonter, et ne pas hésiter à demander de l’aide.
Il n’y a jamais de rêves trop grand, ni de rêveurs trop petits.

Par Francas64

Association d'éducation populaire à vocation départementale depuis 1954.

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